Malgré plusieurs propositions en BGL Ligue et à l’étranger, le prolifique buteur de PH va sûrement s’engager à Bissen. C’est en tout cas la fin de l’aventure avec la Jeunesse Canach, sur laquelle il revient avec fierté.
Vous venez d’annoncer que vous quittiez la Jeunesse Canach. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je ne peux encore rien dévoiler avec certitude. J’ai plusieurs propositions en BGL Ligue (au moins trois clubs), à l’étranger (mais ça m’intéresse moins). Mais le club le plus proche de me signer est Bissen, tout simplement parce qu’ils m’ont fait la meilleure proposition depuis que je suis au Luxembourg.
Qu’est-ce qui motive votre choix d’arrêter à Canach ?
Il y a eu des moments difficiles mais qui m’ont aidé aussi. Je suis resté quatre ans pour aider le club à monter. J’ai prouvé mon attachement au club et aux supporters.
Revenons un instant sur ce match de barrage totalement fou contre le Fola. Avec un peu de recul et à froid, que retenez-vous de cette rencontre ?
Pour moi, comme je le disais avant le match, je savais qu’il n’y avait pas beaucoup de différences entre nous. C’était un match fou ! J’étais vraiment fier de mes coéquipiers à la fin. On est venus pour gagner et monter. Cela se joue à quelques secondes… Après, le Fola mérite, ils ont marqué et nous ont assommés au bon moment. Ce sont des matchs et des situations qui vont faire grandir les jeunes de Canach.
Quel bilan faites-vous de ces quatre années à la Jeunesse Canach ?
Je suis satisfait du bilan. C’est ici que je suis devenu luxembourgeois. J’ai toujours été meilleur buteur, j’ai mis beaucoup de buts, j’ai brillé ici. Le challenge du Dribble d’Or est venu me récompenser.
Désormais, quels objectifs vous fixez-vous ?
J’ai 32 ans et ça ne veut rien dire, on ne me parle pas d’âge. J’ai le physique. Je suis un gars qui aime les challenges et notamment ceux d’aider des clubs à grandir. Je suis un homme de défi. C’est mon football. C’est quand on me dit que ce n’est pas possible, que je ne peux pas le faire, que je réponds présent.
